FI: DP/CAF/80/002
Document de travail 3 Janvier 1985 REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE ETAT ACTUEL DES STATIONS PISCICOLES PRINCIPALES Rapport préparé pour le projet Vulgarisation de la pisciculture et autofinancement des stations principales en République centrafricaine |
par
G.Mievis
(Expert pisciculteur)
ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE
Rome, 1985
Le présent rapport est l'un des rapports établis durant l'exécution du projet identifié sur la page de titre. Les conclusions et recommandations présentées sont celles qui ont été jugées appropriées lors de sa rédaction. Elles seront éventuellement modifiées à la lumière des connaissances plus approfondies acquises au cours d'étapes ultérieures du projet.
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2.1 Remise en état des stations
2.2.1 Méthodes de pisciculture utilisées
2.4.2 Etudiants de l'Institut supérieur de développement rural de MBaiki
2.7 Techniques piscicoles et divers
2.8.2 Méthodes de pisciculture économiques
1. Remise en état de la station Bangui-La Landjia
2. Aménagements des stations Bengué-Bambari
3. Calendrier de remise en état des stations La Paya-Bouar
4. Résultats obtenus d'après le traitement appliqué par zone
5. Productions de poissons des 3 stations principales de 1980 à 1984
6. Production nette par semestre
7. Evolution de la recette par kilogramme de poissons
8. Production de porcs de 1980 à 1984
9. Production de canards de 1982 à 1984
10. Production de poulets de 1983 à 1984
11. Quotients nutritifs pour les élevages associés
12. Comptes de résultat pour 1983 et 1984 au Centre Piscicole National, Bangui
Le Gouvernement de la République centrafricaine, avec l'aide du Programme des Nations Unies pour le développement et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, a entrepris un projet de vulgarisation de la pisciculture et autofinancement des stations piscicoles principales.
Dans le cadre des activités du projet, la FAO a assigné M.G. Mievis come expert (pisciculture) du 1er juin 1980 au 11 novembre 1984 avec le mandat suivant.
Sous la supervision générale du Directeur de projet, mais avec initiative indépendente, l'expert pisciculteur est chargé de:
superviser la rénovation complète de la station piscicole principale de Bangui-La Landjia et des stations secondaires de Bouar et Bambari;
superviser la gestion technique et financière des stations piscicoles de La Landjia, de Bouar et de Bambari, afin de les amener au statut d'auto-financement;
superviser la gestion de la station de Ndress;
superviser et coordonner les recherches piscicoles appliquées dans les stations de Bouar et de Bambari par des experts-associés;
organiser et diriger personnellement les recherches piscicoles appliquées de la station principale de La Landjia;
participer aux cours de formation des moniteurs piscicoles et à leur recyclage, selon les besoins;
former un ou plusieurs homologues nationaux affectés à son service:
assurer à l'intérieur de la direction internationale du projet en l'absence du Directeur FAO du projet;
assister le Directeur FAO du projet, dans toutes les tâches techniques et administratives assurant la réalisation des objectifs du projet, selon les nécessités.
Les stations piscicoles ont toujours joué pour la vulgarisation un rôle de soutien logistique et un rôle d'éducation très importants (réservoir d'alevins et centre de démonstation et formation). Les difficultés recontrées dans la gestion des fonds propres des stations ainsi que dans la disponibilité des crédits gouvernementaux d'entretien et de fonctionnement ont fait que l'état général des stations a été en se détériorant. Faute d'entretien suivi, des infrastructures essentielles comme barrages, canaux, déversoirs, digues de protection, ont été tour à tour sujettes à des détériorations qui ont chaque fois ramené le niveau d'activité des stations à un strict minimum.
Devant cette situation, un effort considérable a été réalisé pour remettre en état satisfaisant les principales structures de production, dans les trois stations principales.
C'est la station de Bangui-La Landjia qui a profité le plus de cet effort, auquel s'est ajouté celui du projet CAF/007/NET (écloserie à Clarias lazera).
Les infrastructures détaillées de la station de La Landjia sont reprises dans le Document technique No 13 “Centre Piscicole National de Bangui-La Landjia: Infrastructures” (Mievis, 1984)1.
Un bref résumé chronologique est repris par rubrique dans le tableau 1.
A Ndress, l'étang de stockage A3 (± 1 are) a été abandonné. Les autres étanges n'ont pas recu d'aménagement spéciaux depuis 1981.
En 1982, le canal menant du site de l'ancien barrage à un groupement de bassins a été déssouché. Les travaux de réfection du barrage ont été repris par le service de vulgarisation en 1984, à l'initiative et au bénéfice d'un groupement de pisciculteurs (rapport de J.P. Marquet2) les travaux sont actuellement en cours d'achèvement.
Le barrage ne sert pas la station actuelle, dont la prise d'eau est située 100 m en amont.
Une fondation pour un abri-magasin a été construite à l'entrée de la station.
La sécheresse persistante de la zone de Bambari au cours de ces dernières années a conduit les responsables des activités à la station à améliorer les dispositifs d'adduction d'eau. Le barrage a été rémaconné sur sa largeur, le canal a été renforcé, de même que les aqueducs. L'aqueduc principal a été judicieusement remplacé par une digue de barrage dont l'effet est double:
le risque d'éboulement est réduit à zéro.
la source qui alimente cette vallée a constitué un étang de barrage qui, outre la production qu'il représente, constitue également une réserve d'eau qui a été utile lors de la sécheresse de 1983. A partir de cette digue, un pompage peu onéreux permet d'augmenter de facon sensible la main-d'eau à la station.
D'autre part, une porcherie d'engraissement de 70 porcs (5 boxes de 20 m2) a été construite en bordure du plus grand étang de la station (P7). La porcherie de P2 a été reconvertie en maternité (6 boxes) et la porcherie rustique (modèle Miller 76) a été remplacée par un modèle plus durable (6 boxes, saillies) (1er semestre 1982) avec toiture de tôles. Ses transformations ont été faites à l'initiative de M.J.P. Marquet alors en poste à Bambari. La persistence de la sécheresse n'a pas permis d'envisager la construction de nouveaux bassins sur le site, les étangs P6 à P10 étant pratiquement sans eau pendant plus de la moitié de l'année.
Depuis l'arrivée de M.Behaghel, expert-associé en poste à Bambari, habitant à la station, la maison en dur a retrouvé ses aménagements (eau courante, etc.) et est actuellement tout à fait habitable.
La station de La Paya, grâce à l'initiative de M.Bisset, Chef de station et de M.F. Demoulin, expert-associé en poste à Bouar a vu également de nombreux aménagements.
Etangs: Dix nouveaux étangs ont été construits, A7, A8 et 8 étangs sur sept petits étangs ont été fusionnés en trois.
2 Rapport non publié, archivié auprès du projet, Bangui
Barrages, canaux et protections: le site du barrage sur le Ngonkolo a été aménagé, de même que les prises d'eau. Le tracé même de la Ngonkolo a été changé pour accroître la sécurité des digues en cas de crues (le sol étant très granitique, il a été fait usage d'explosifs). Une importante protection a été construite à partir du P2 à l'endroit où La Paya emportait régulièrement la digue d'un étang de production.
Maisons: la maison du Chef de station a été aménagée ainsi que la maison de l'expertassocié, de même que la case de passage.
Accès: le pont a été construit sur la Ngonkolo permettant l'accès des véhicules à la station directement. Deux bacs de stabulation en béton alimentés par gravité constituent les installations de stockage et de tri.
Des canardières ont été construites sur P4 et P5 (1er semestre 1983). Des poulaillers ont été aménagés sur une porcherie est installée sur une digue mitoyenne et permet de fertiliser deux étangs, ensemble ou alternativement.
La méthode de pisciculture adoptée pour Tilapia dans les trois stations est la méthode mixte (poissons de 10–15 g à 2/m2, pendant 5–6 mois). Cette méthode présente plusieurs avantages, compte tenu des circonstances:
Facilité d'application
Disponibilité très probable d'alevins à la vidange (réempoissonnement et vulgarisation)
Taille des poissons marchands (80–100 g) suffisante pour le marché
Bonne valorisation de méthode d'alimentation simple (tourteau, graines de coton, compost), élevage associé
Permet la polyculture avec prédateurs en fin de cycle si la demande d'alevins est faible, malgré certains inconvénients
Par le recrutement en cours d'élevage (reproduction) permet de garder un niveau de production acceptable, malgré les prédations et les vols extrêmement nombreux en cours de la période d'élevage.
Les inconvénients peuvent être:
Proportion parfois exagérée de petits poissons difficilement commercialisables s'ils sont seuls et en trop grande quantité
Faible taux de survie généralement constaté dans les trois stations
Grandes variations dans le type de population à la récolte (proportion de marchands, quantité d'alevins, survie)
Assez forte variabilité de la recette par kilogramme de poisson produit.
La disponibilité de Clarias (fingerlings de 30–50 g) permet de changer de méthode en fonction des nécessités, c'est-a-dire lorsqu'il est clair que l'on n'a pas l'usage de l'éventuelle abondance d'alevins de Tilapia que l'on constate à la fin de la période de monoculture; dans ce cas, il serait mieux d'ajouter 0,5 à 2 Clarias/m2 pendant 1 mois à 1 mois et demi.
Intensité de la prédation, quoique variable (parfois très intense et parfois presque nulle); augmente la proportion de poissons facilement commercialisables.
Les fingerlings destinés à cet usage sont produits à la station de Ndress, dans 4 étangs de 1,5 à 8 ares. Cette méthode paraît la plus profitable pour les raisons suivantes:
La monoculture de Tilapia (méthode mixte) est une des plus faciles, des plus productives et le coût de l'alimentation est peu élevé. Ce type d'élevage s'accommode de toutes sortes de traitements alimentaires, allant du simple compost jusqu'aux granulés, en passant par les associations avec l'élevage ou l'usage de tourteaux de faible à forte doses. En fonction de l'intensité de l'alimentation, c'est la longueur du cycle qui varie, plus que la qualité de la production.
Celle-ci est très souvent 1) abondante (2 à 12 t/ha/an), 2) constituée en majorité de poissons de petite taille.
Ces poissons de petite taille sont valorisables de deux facons:
Comme alevins (vulgarisation et station): En effet, malgré les efforts faits pour rendre les pisciculteurs privés indépendants des stations en ce qui concerne leur approvisionnement d'alevins, la demande d'alevins restera encore forte pendant plusieurs années (nombreux étangs privés saisonniers, difficulté de stockage, de transport et de distribution des alevins rencontrées par les pisciculteurs).
Comme fourrage avec un prédateur disponible sur place, en fin de cycle (polyculture Tilapia-Clarias).
Heterotis: Compte tenu de l'irrégularité de sa reproduction, il est élevé de facon très accessoire. Il ne gêne pas en polyculture avec Tilapia, sauf lorsqu'il est question de récupérer les alevins de Tilapia à la vidange. Dans ce cas, la présence de nombreux Heterotis marchands peut cautionner la survie des alevins de Tilapia car Heterotis remue beaucoup de boue et provoque des mortalités souvent importantes. Si l'on veut profiter de la reproduction naturelle de Heterotis il faut absolument éviter la présence de prédateurs dans l'étang de reproduction. Une présence même très légère de Clarias, fait tomber la survie des alevins de Heterotis à zéro.
La différence de rendement obtenu justifie pleinement l'investissement dans l'alimentation ou la fertilisation. Par son impact sur la production de poisson et le revenu supplémentaire qu'il procure, l'élevage associé paraît devoir s'imposer partout où il sera réalisable (comme à Bangui). Dans les autres cas, on voit l'intérêt d'un compost de dimensions adaptées à la superficie des étangs, lorsque la matière première est disponible en quantité et à moindre coût (Bambari). Dans les zones comme Bouar, le tourteau s'impose (avec ou sans élevage) car l'incidence du coût du transport des sous-produits gratuits dans les régions voisines mais difficiles d'accès, rend préférable l'acheminement du tourteau à partir de Bangui (coût abordable, transport moins onéreux, conservation et application aisées ainsi que productivité élevée).
A l'échelle de la vulgarisation, la recommandation est bien sûr la même que pour les stations.
La production obtenue avec l'aliment le plus simple et souvent gratuit (drèche ou graine de coton pillée ou concassée), est de l'ordre de 10–12 kg/are/an. Le compostage des mêmes matières semble plus profitable. Les tourteaux relèvent les productions à faible dose (250 g/are/jour) au-delà des 20 kg/are/an.
Les tourteaux à forte dose (5 % biomasse ou encore 1 kg/are/jour) donnent des rendements qui dépassent les 60 kg/are/an mais le coût de l'alimentation devient limitant.
L'association d'un élevage et une application de tourteau à faible dose donnent des résultats du même ordre (souvent + de 60 kg/are/an) mais entre le niveau moindre du coût global d'alimentation, le rapport spécifique de l'élevage s'ajoute à celui du poisson et intervient de façon sensible dans l'autofinancement des stations.
Une étude comptable du cas particulier de La Landjia fonctionnant sur cette méthode est présentée dans le Document technique No 16 “Centre Piscicole National de Bangui-La Landjia: Autofinancement 1983 et 1984 ler semestre” (Mievis, 1984).
Il est clair que les plus forts rendements sont obtenus par l'association avec un élevage et un complément alimentaire. Cette méthode a le double avantage d'être très productive du point de vue poisson et d'ajouter la recette de l'élevage à celle des poissons. Quoique non répété, le résultat avec le phosphate bicalcique semble intéressant.
Une bonne perspective est également ouverte par le compost de grande taille qui a l'avantage d'être très peu onéreux, dans les zones cotonnières et qui est certainement à encourager dans la zone de Bambari.
Une extension des associations pisciculture-élevage a été développée dans les trois stations.
En plus des porcs, Bangui a également un élevage de canards, poulets et poules pondeuses. Les infrastructures sont décrites en détail dans le Document technique No 13 “Le Centre Piscicole National de Bangui-La Landjia: Infrastructures (Mievis, 1984).
Existent actuellement: | porcheries 15 boxes de 3 × 3 m sur trois étangs (5 géniteurs et ± 60 porcs à l'engrais); |
poulaillers: 2 poulaillers pour 60 pondeuses chacun; | |
3 poulaillers/canardières sur 3 étangs (150 à 300 volailles par poulailler); 4 boxes poussinières pour 600 à 900 poussins. |
Le complexe d'élevage porcin a été développé au cours des années 1981–82 (J.P. Marquet). Il consiste en trois porcheries sur trois étangs. Une porcherie est connue pour la reproduction (accès cloisonnables). Une autre est équipée en maternité (5 boxes). La troisième est utilisée pour l'engraissement (70 porcs). En 1983 une première introduction de 100 canetons de Pékin a eu lieu à la station, pour un essai d'élevage extensif (L. Behaghel, 1983, 1984).
L'existence d'un marché intéressant a fait développer l'élevage des volailles à l'heure actuelle: 4 poulaillers sur pilotis canardières sont en fonctionnement. Une porcherie en dur est également construite sur une digue mitoyenne de deux étangs de production (Demoulin et Bisset, 1982, 1983, 19841).
Un renouvellement de sang au niveau des reproducteurs porcins a pu s'opérer grâce à l'introduction d'un verrat large white importé d'Italie pour le projet d'élevage FED-AGROTEC de Bambari, grâce à l'initiative de son Directeur, le Dr Paolletti. Ce verrat a modifié toutes les portées de 1983, et les plus beaux verrats issus des premières reproductions ont été sélectionnés pour la poursuite de l'élevage tant à Bangui qu'à Bambari et à Bouar.
L'alimentation des élevages se fait avec un mélange préparé à la station par l'unité de meunerie. Il existe pour tous les élevages une gamme complète de formulations, de la plus complète à la plus simple. La meunerie choisit la formule qui contient le maximum d'ingrédients disponibles au moment. Les détails sont dans le Document technique No 15 “Centre Piscicole National de Bangui-La Landjia: Techniques de Production” (Mievis, 1984).
Les déséquilibres alimentaires qui résultent de la non-disponibilité de certains composants de la formule, ainsi qu'une insuffisance des disponibilités en eau d'abreuvement ont les conséquences principales suivantes:
1 Rapports non publiés, archiviés auprès du projet, Bangui
1. | Porcs: | trouble de reproduction chez les truies, faibles portées mortalité en bas âge importante (importance de complexe vitaminé, du sang et de la levure) |
2. | Canards et poulets: | troubles de croissance, courbure des pattes, picage, mauvaise croissance (principalement dus à l'absence de protéines d'origine animale) |
3. | Poules pondeuses: | picage, taux de ponte très faible, fragilité des oeufs, les poules mangent leurs oeufs (carence en protéines d'origine animale ainsi qu'en calcium et sel). |
Sauf dans les cas graves cités ci-dessus, les élevages ne subissent en général que des pertes minimums (10 % environ). Dans la pratique, des ruptures d'approvisionnement assez fréquentes peuvent entraîner des pertes allant jusqu'à 70 %.
En moyenne sur l'ensemble de l'élevage de vollailles à Bangui, le taux de mortalité a été de 30 %.
Dans les circonstances moyennent favorable qui ont prévalu pour l'alimentation au cours de cette période, les quotients nutritifs ont été acceptables.
Observations relatives aux productions associées
Malgré un surcroît de travail important dû au fait qu'il est nécessaire de produire soi-même les porcelets ou d'importer les poussins de 1 jour de France, et malgré les difficultés d'approvisionnement en intrants alimentaires essentiels (sang, vitamines), les élevages se montrent relativement rentables en eux-mêmes, outre l'incidence évidente sur la production de poisson. (Les productions sont régulièrement doublées.) Des coefficients de transformation très acceptables varient entre 3,1 et 5,2 ainsi que des croissances individuelles assez rapides (1 an pour les porcs de 90 kg et 2,5 mois à 4 mois pour les volailles de 2 à 2,5 kg font que ces élevages annexes peuvent aider notablement à l'équilibre financier des stations, particulièrement pendant les périodes où les circonstances climatiques sont défavorables à la pisciculture.
A Bangui-La Landjia, toutes les fabrications d'aliments ont été regroupées dans le même bâtiment (mélanges et granulés humides). Seuls les granulés secs se font à côté de l'écloserie.
La capacité de production avec le mélangeur-broyeur et le broyeur indépendant, dépasse actuellement 1 t/jour et est donc amplement suffisante.
La gamme de produits fabriqués couvre tous les besoins: poussins, poulets, pondeuses, canetons, canards, porcs, ainsi que les mélanges concentrés (sans céreales) pour chacun.
Les stations de Bouar et de Bambari produisent également leurs propres mélanges, selon les mêmes formulations, et achètent occasionnellement des concentrés du Centre piscicole national.
La meunerie produit également des aliments pour les pisciculteurs et les élevages associés en vulgarisation (vente d'aliments).
A chaque niveau de la contrepartie, l'expert contribue à la formation de plusieurs homologues dans les domaines suivants:
- gestion de la ferme piscicole | - | comptabilité |
- | caisse | |
- | prévisions | |
- pisciculture | - | programmes de vidanges |
- | manipulations, tri et transport de poissons et d'alevins | |
- élevages | - | conduite d'un élevage de porcs, poulets, poules et canards |
- construction | - | construction d'étangs |
- | aménagements piscicoles |
L'expert a supervisé les travaux de fin d'études de 4 étudiants de la section Eaux et forêts de l'ISDR (MBaiki) dans les domaines suivants:
première approche de la pisciculture en cage au CPN
suivi des larves de Clarias en nappes et en étangs
production de larves de diptères dans ces composts à l'extérieur des étangs et approche de leur QN chez Tilapia
utilisation de la farine de larves de mouche comme intrant protéique d'origine animale dans les mélanges pour Tilapia
L'expert a dispensé à deux reprises le cours de “construction d'étangs” aux étudiants de deuxième année de l'ISDR.
Au cours de ces quatre ans, l'expert a participé activement à la mise en place d'un système comptable analytique simple qui permet d'établir des comptes de résultats.
Cette méthode est décrite en détail dans le Document technique No 14 “Centre Piscicole National de Bangui-La Landjia: Gestion” (Mievis, 1984) et appliquée au Centre piscicole national pour la période 1983–84 dans le Document technique No 16 “Centre Piscicole National de Bangui-La Landjia: Autofinancement 1983 et 1984 1er semestre” (Mievis, 1984).
Pour chaque station, il a été mis en place des techniques particulières, simples et adaptées aux ressources des zones concernées, pour augmenter les marges bénéficiaires.
Bangui a vu le développement des élevages associés de volailles s'ajouter aux porcs. A Bambari (Marquet et Behaghel de Bueren) se sont développés également les élevages associés porcs-canards, ainsi qu'une technique de compostage de graines de coton.
Bouar (Bisset et Demoulin) a vu un développement important des élevages associés de volailles ainsi que la mise en place d'un élevage porcin. Cette station a développé également la pratique d'un surplus alimentaire de qualité pour les poissons (tourteaux).
Dans les trois stations, un effort particulier a été fait pour réduire les dépenses et minimiser les pertes.
Fin 1984, on peut estimer qu'une structure de production suffisante existe dans les trois zones principales pour permettre aux trois stations de jouer leur rôle de soutien à la vulgarisation (reservoir d'alevins, centre de démonstration par exemple).
Dans les trois stations, une gestion stricte des ressources permet la continuité de l'action piscicole financée par les profits des stations, en ce qui concerne le fonctionnement, a l'exclusion des frais occasionnés par la vulgarisation, l'information, la recherche ou la formation en matière piscicole.
Il est entendu que des efforts particuliers consentis dans le domaine de la vulgarisation, de l'information de la recherche ou de la formation en matière piscicole ne doivent pas être à la charge des stations.
Des résultats ont été obtenus au Centre Piscicole de La Landjia, pour les années 1983–84, comme indiqué dans le Tableau 12.
L'analyse détaillée des résultats (1983 et 1984, 1er semestre) ont fait l'objet du Document technique No 16 “Centre Piscicole National de Bangui-La Landjia: Autofinancement 1983 et 1984 1er semestre” (Mievis, 1984).
Un crédit piscicole a pu etre accordé sur la caisse de la station à certains pisciculteurs particulièrement dynamiques. Ces pisciculteurs recevaient également un crédit extérieur géré par le service de vulgarisation. Le crédit accordé par le Centre piscicole national a porté essentiellement sur la valeur des poussins et de l'aliment pour poissons et volailles fournis aux pisciculteurs.
Ce premier essai a mis en évidence les difficultés que peut entraîner le recouvrement des crédits consentis sur les fonds de la caisse ainsi que le danger qu'il y a de charger la station (et son autofinancement) d'une dépense qui ne lui incombe pas. Ce crédit se faisait sans intérêt et le remboursement s'opérait sur une base mensuelle, pour des montants variables préalablement fixés en fonction des recettes prévisibles (ventes de poulets, ventes de poissons). Le crédit piscicole fait l'objet d'un chapitre du Document Technique No 14 “Centre Piscicole National de Bangui-La Landjia: Gestion” (Mievis, 1984).
Diverses techniques ont été développées ou adaptées aux circonstances locales. Elles font l'objet de notes techniques particulières ou figurent en détail dans les Documents Nos 13, 14, 15, et 161.
Elles portent principalement sur:
- | La vidange d'un étang avec tri aux bacs | Note No 16 |
- | La construction d'un transporteur à poissons | Note No 17 |
- | La construction d'un aérateur pour bacs de stockage | Note No 15 |
- | La construction de bâtiments d'élevage pour poussins, canetons, poulets et porcs | Document No 13 |
- | Les dispositifs particuliers pour les élevages associés | Document No 13 |
- | La gestion, les fichiers et les moyens de contrôle | Documents Nos 14, 16 |
- | L'aménagement d'une ferme piscicole | Document No 13 |
La recherche s'est orientée dans deux voies:
les espèces nouvelles
les méthodes de pisciculture économiques (alimentation simple et association avec l'élevage).
1 Notes Nos 13, 14, 15 et 16, non publiées, archiviées auprès du projet, Bangui
La carpe commune a fait l'objet de plusieurs essais de reproduction induit à Bouar, qui sans avoir abouti à une éclosion ont quand même prouvé qu'il était possible de reproduire cette espèce par la méthode décrite (Woynarovich, 19831). Les premiers développements de l'embryon ont pu être observés.
L'introduction de trente alevins de Ctenopharyngodon idella a permis de suivre le comportement de ce poisson dans les conditions d'élevage imposées au tilapia à Bangui. Sous l'effet de ces conditions (forte fertilisation organique et densité d'élevage élevée) en sept mois, l'effectif était tombé à zéro, malgré une croissance intéressante: 290 g en 223 jours (1,3 g/jour) (poids de départ: 30 g; poids final: 420 g).
Dans les trois zones, il a été choisi une méthode d'alimentation adaptée aux ressources locales:
tourteaux et élevages à Bangui;
tourteaux et élevages à Bouar;
graines de coton et élevages à Bambari.
Les résultats obtenus avec les divers traitements sont repris au tableau 4.
Les stations piscicoles jouent un rôle capital dans l'extension et le maintien de l'activité piscicole du pays.
L'abandon des stations et, par la suite, l'indisponibilité d'alevins est régulièrement citée comme l'une des causes de la régression des activités piscicoles dans la zone concernée.
Le rôle primordial d'une station est d'être une source et une réserve d'alevins pour les activités d'extension (vulgarisation).
Du point de vue quantitatif, les pisciculteurs privés utilisant Tilapia nilotica ont toutes les possibilités de s'auto approvisionner en alevins. En effet, la méthode mixte utilisée fait régulièrement une proportion de “petits poissons” comprise entre un quart et deux tiers du poids total à la vidange.
Quoique possible d'un point de vue quantitatif la redistribution des alevins de pisciculteur à pisciculteur se heurte à des difficultés de plusieurs ordres dont voici quelques exemples:
manque de synchronisation des vidanges dans le secteur
absence ou insuffisance d'infrastructures de stockage
mortalités dues a des circonstances particulières défavorables le jour de la récolte (boue, chaleur)
absence d'alevins (prédateurs introduits)
absence de débouchés immédiats (site piscicole non permanent ou absence de clients solvables)
augmentation et complication du travail le jour de la vidange (manipulations, tri, transfert)
lourdes pertes en alevins régulièrement enregistrées dans les stockages réalisés
mauvaise condition physique des alevins ayant supporté le stockage
possibilité de vendre les alevins en même temps que les poissons marchands à un prix supérieur au prix des alevins vivants, sans complication de travail.
Souvent, pour l'une ou plusieurs de ces raisons, le pisciculteur n'est pas en mesure de réempoissonner son ou ses propres bassins. Surtout chez les petits pisciculteurs “de subsistance” (étang de ± 1 are), en l'absence d'une source extérieure fiable d'alevins on constate de forts sous-empoissonnements dans les cycles qui suivent, allant parfois jusqu'à l'abandon. Il faut rappeler que ce type de pisciculteur particulièrement exposé est très fréquent chez les pisciculteurs de Centrafrique.
Bien qu'il soit nécessaire d'encourager par tous les moyens l'autoapprovisionnement des pisciculteurs privés en alevins il est évident que la demande aux stations restera forte pendant plusieurs années.
D'autre part, les stations en fonctionnement ont la possiblité de revendre au détail aux pisciculteurs privés des aliments et des matériaux qu'il n'est possible d'acheter qu'en gros.
Enfin, l'application dans les stations de techniques piscicoles plus spéciales encourage les pisciculteurs ou les candidats pisciculteurs à adopter ces techniques (association avec les élevages, par exemple).
Au cours des dernières années, d'importants efforts ont été consentis pour la remise en état des trois stations piscicoles principales de Bangui, Bambari et Bouar, ainsi que pour leur équipement d'infrastructure.
Elles fonctionnent actuellement de façon autofinancée et pourront continuer de cette façon dans le futur, à condition que soient conservée et appliquées rigoureusement les méthodes développées au cours des dernières années, à savoir:
préservation et entretien de l'infrastructure remise en état ou mise en place
poursuite de l'effort de rationalisation de la gestion des stations, en ce qui concerne:
le personnel (cadres et manoeuvres)
les finances (comptabilité, prévisions, caisse et bilan)
les productions: poissons, alevins, élevages associés de porcs, canards, poulets
limitation stricte de l'activité des stations aux productions et au maintien de l'équilibre financier, à l'exclusion des activités de formation, vulgarisation, recherche qui sont éventuellement à prendre en charge par le budget de l'Etat.
En plus des trois points cités plus haut, c'est-à-dire:
préservation et entretien de l'infrastructure
poursuite de l'effort de rationalisation de la gestion
limitation des activités aux seules productions
et qui valent pour les trois stations, les recommandations particulières suivantes sont exprimées:
Bambari | |
1. | poursuite de l'intensification de la production par le compost de graines de coton et l'alimentation avec les tourteaux |
2. | développement de l'élevage porcin propre à la Station, pour profiter également du revenu de celui-ci |
3. | réduction des charges salariales sur le seul critère de productivité. |
Bouar | |
1. | poursuite et développement des élevages associés poulets, canards, porcs |
2. | augmentation de la capacité de stockage d'alevins de Tilapia |
3. | réduction des charges salariales à leur niveau strictement nécessaire, sur le seul critère de la productivité |
4. | utilisation prudente et modeste de Clarias sur la Station, uniquement dans les étangs isolés. |
Bangui | |
1. | ne pas construire de nouveaux étangs alimentés par le canal principal |
2. | essayer de récupérer les étangs actuellement secs (B7 1, 2, 3) en améliorant le canal |
3. | augmenter la possiblité de stockage d'alevins de Tilapia (bac du filtre ou nouveau bac) |
4. | ne pas investir dans la série Mbatana, mais garder Mbatana 5 à 2 sous eaux (relèvement de la nappe phréatique) |
5. | construire une unité d'élevage associé sur B et poursuivre la production de porcs, canards, et poulets à leur niveau actuel |
*6. | ne pas participer financièrement à des activités de formation, de vulgarisation, de crédit ou de représentation |
*7. | conserver le nombre de cadres nationaux prévus |
*8. | éviter les mutations brusques des cadres nationaux qui ont été formés à des activités spécifiques |
*9. | ne conserver que le personnel strictement productif |
10. | conserver la pratique de la réunion technique hebdomadaire |
*11. | considérer Tilapia nilotica comme espèce principale |
12. | poursuivre l'élevage intensif de Clarias à l'écart (série A) |
13. | utiliser B1 à B6 en monoculture Tilapia, méthode mixte |
14. | n'introduire Clarias en polyculture qu'après concertation avec les vulgarisateurs et seulement en fin de cycle |
*15. | éviter de compliquer la méthode et l'alimentation dans les grands étangs pour le moment |
16. | éloigner les espèces non directement impliquées dans la vulgarisation dans les étangs semi-intensifs propres à la polyculture (Heterotis dans B8 et 6B) |
*17. | lutter contre le braconnage et le vol par un contrôle strict des gardiens et du personnel. |
* Recommandations appliquables aux trois stations
1981 | 1982 | 1983 | 1984 | |
Réfection d'étangs | Série A 8 × 4 ares = 32 ares B10 = 22 ares L7,8,9 3 × 1 are = 3 ares F1,2,3, 4 4 × 1 are = 4 ares B1 1 × 36 ares = 36 ares 97 ares | B9 1,2 ares = 17 ares B2 à B7 = GB 1,2,3 = | MBA IV 2 20 ares B8 II 30 ares aménagement cuvette MBA V | B7 partagé en trois |
Bâtiments | Ecloserie Filtre à sable/écloserie Cabine électrique internat + cuisine | Toiture/bétonnage des bacs de tri | Filtre/chateau d'eau petite maison M3 sur la colline | Maison de garde-forestier Toiture, dalle et portaie hangard principal |
Matériel | Compacteur groupe électrogène 10 kVA | Pompe diesel 7CV + tuyau | Pompe diesel 25CV + tuyau | Broyeur/mélangeur extrudem/granulés humides |
Bâtiments d'élevage | Porcherie GB/+1 bac Box B1/AO1 toiture Canardière B2 | Poulailler L11 Canardière B3 Poulailler B4 | Poulailler sur B5 sur B5 Mare pour canetons | Poussinières en dur (600 poussins) |
Divers | Eclairage extérieur station clôture nonces artificielles Canal B2–B6 Porcheries béton A8,A7,A6,A4 | Canal de l'écloserie vers GB canal de vidange GB3 | ||
Routes | Le long des A Le long de Mbatama | Déversoir Mbatama 4 route entre B9 et B10 Routes vers les résidences, routes vers les maisons des GB |
1981 | 1982 | 1983 | 1984 | |
Construction d'étangs | - | Etang de barrage sous l'aqueduc (36 ares) abaissement niveau. Assiette P7 (48 ares) | Fin étang barrage | - |
Bâtiments | - | Abri pour le broyeur Remise en état maison en dur | Remise en état maison en dur | Remise en état maison Chef de station |
Bâtiments d'élevage | Porcherie maternité 5 boxes sur P2 | Porcherie moderne 100 m2 (5 boxes) pour 70 porcs sur P7 Porcherie saillie | - | - |
Protections/accès | Déversoirs/canal aqueduc provisoire réfection barrage et construction de la prise d'eau en maçonnerie | sur P1 (6 boxes) | - | - |
Aménagements des stations La Paya-Bouar | 1981 | 1982 | 1983 | 1984 |
Réfection d'etangs | Construction A7, A8 | Fusion A1, A2 = P4 | - | Fusion C4, C2 |
Construction 8 étangs | 13 ares | Achèvement P5 | ||
S (10,33a) | A3 agrandi = P5 15 ares | Fusion A4, A5, A6 | ||
Vanne en béton sur canal principal | (10 ares) | |||
Protection/accès | Protection P1 contre rivière La Paya | Tracé Ngonkolo | Tracé Ngonkolo | Pont sur la Ngonkolo |
Bâtiments d'élevage | - | Poussinière/canards | 2 canardières sur P4 et P5 | Porcherie/P1 |
Divers | - | Bac de stabulation 4 × 2 m | 2 poulaillers | Porcherie/P1 |
Station | Traitement | N. des résultats | Production moyenne en kg/ha/an | Ecart type |
Bangui-La Landjia | Drèche humide 33 % Biomasse/jour | 11 | 1 959 | 751 |
Etangs 30-4 ares | Poulets 5–10/are + 250 g tourteau coton/are/jour | 3 | 4 143 | 2 723 |
Canards 5–10/are + 250 g tourteau coton/are/jour | 9 | 5 655 | 2 216 | |
Porcs 1/are + 250 g tourteau coton/are/jour ou 2,5 % son de blé + 2,5 % tourteau coton | 6 | 5 655 | 2 216 | |
Bouar | Contenus de panse + sang | 3 | 1 718 | 225 |
Etangs 10–30 ares | Tourteau coton 250 g/are/jour | 11 | 2 042 | 1 180 |
F. Demoulin et J. Bisset 1982,83, et 84 | Canards 10/are + 250 g tourteau coton/are/jour | 3 | 7 901 | 1 941 |
Bambari | Graines coton | |||
Etangs | concassées+ abattoir | 8 | 1 297 | 436 |
30–40 ares | tourteau coton | |||
Marquet 81 | 250 g/are/jour | 13 | 1 696 | 1 058 |
Marquet 81,82 | ||||
Marquet 81, 82, 83 | porcs (A)/are | 13 | 2 810 | 1 240 |
Marquet 82 | phosphate bical. 200 g/jour + tourteau | 1 | 5 973 | - |
Behaghel 83 | Enorme compost de graines de coton (2 t) | 3 | 2 841 | 1 863 |
Behaghel 83, 84 | Enorme compost + 1 porc/are | 7 | 5 970 | 2 787 |
Productions (kg) | Bangui-La Landjia | Bouar | Bambari | Totaux annuels | |||||
Brut | Net | Brut | Net | Brut | Net | Brut | Net | ||
1980: | 1er semestre | 9 254 | (7 218) | 1 793 | 1 497 | 8 063 | 6 412 | 20 481 | 16 139 |
2ème semestre | 1 371 | 1 012 | |||||||
1981: | 1er semestre | 5 783 | 4 444 | 1 751 | 1 454 | 3 631 | 2 148 | 18 291 | 13 598 |
2ème semestre | 1 719 | 1 203 | 5 407 | 4 349 | |||||
1982: | 1er semestre | 10 766 | 8 966 | 727 | 422 | 3 661 | 2 484 | 20 989 | 16 092 |
2ème semestre | 1 867 | 1 290 | 3 968 | 2 930 | |||||
1983: | 1er semestre | 2 163 | 1 622 | 1 766 | 1 325 | 2 560 | 1 812 | 22 728 | 17 893 |
2ème semestre | 7 570 | 5 846 | 3 800 | 3 279 | 4 869 | 4 009 | |||
1984: | 1er semestre | 6 700 | (5 226) | 2 550 | 2 005 | 5 893 | 4 444 | 15 143 | 11 675 |
Totaux | 42 236 | 33 322 | 17 344 | 13 487 | 38 052 | 28 588 | 97 632 | 75 397 |
Ces productions sont les valeurs effectivement constatées sur une période de 4 ans. Les moyennes semestrielles sont les plus réalistes pour un extrapolation sur les années du proche avenir.
kg | |
Bangui-La Landjia | 3 702 |
Bouar | 1 499 |
Bambari | 3 176 |
Total | 8 377 |
Année | Production nette (kg) | Recette (FCFA) | Recette FCFA/kg | |
Bangui-La Landjia | 1980 | 7 218 | ||
1981 | 4 444 | 908 710 | 204 | |
1982 | 8 966 | 1 664 790 | 185 | |
1983 | 7 468 | 1 954 169 | 262 | |
19841 | 5 226 | 2 831 721 | 542 | |
1980 | 2 509 | 760 210 | 303 | |
1981 | 2 657 | 1 082 775 | 408 | |
Bouar | 1982 | 1 712 | 563 285 | 329 |
1983 | 4 604 | 1 907 395 | 414 | |
19841 | 2 005 | |||
1980 | 6 412 | 1 746 855 | 272 | |
1981 | 6 497 | 1 678 170 | 258 | |
Bambari | 1982 | 5 414 | 2 241 255 | 414 |
1983 | 5 821 | 2 054 725 | 353 | |
19841 | 4 444 | 1 253 390 | 282 |
On constate au vu de ce tableau que la recette obtenue de chaque kilogramme vendu varie non seulement en fonction de la zone mais également dans le temps, à la hausse comme à la baisse. Ce prix ne dépend pas seulement de l'offre et de la demande mais également de l'aptitude des respensables d'écouler la production.
1980 650F/kg | 1981 650F/kg | 1982 650F/kg | 1983 950F/kg | 1er sem. 1984 950F/kg | |||||||||||
N. | Poids | Valeur | N. | Poids | Valeur | N. | Poids | Valeur | N. | Poids | Valeur | N. | Poids | Valeur | |
Bangui-La Landjia | 12 | 10 | 687 300 | 53 | 4 892 | 3 179 750 | 49 | 3 805 | 3 110 077 | 10 | (935) | 747 605 | |||
Bambari | 12 | (147) | 95 275 | 9 | (469) | 305 300 | 4 | (258) | 167 700 | 10 | (1 245) | 1 182 625 | 6 | (469) | 445 500 |
Totaux | 21 | 1 526 | 992 600 | 57 | 5 150 | 3 347 450 | 59 | 5 050 | 4 292 702 | 16 | 1 404 | 1 193 105 |
1982 | 1983 | 1er semestre 1984 | |||||||
N. | Poids (kg) | Valeur | N. | Poids (kg) | Valeur | N. | Poids (kg) | Valeur | |
Bangui-La Landjia | 788 | 1 746 | 2 094 701 | 663 | 1 330 | 1 722 000 | 160 | 368 | 813 427 |
Bouar | 300 | 348 | 956 727 | ||||||
Bambari | 70 | (150 000)* | |||||||
Totaux | 788 | 1 746 | 2 094 701 | 963 | 1 678 | 2 678 727 | * estimée |
1983 | 1er semestre 1984 | |||||
N. | Poids (kg) | Valeur | N. | Poids (kg) | Valeur | |
Bangui-La Landjia | 623 | 1 175 | 1 409 000 | 193* | 309 | 569 251 |
Bouar | 148 | 262 | 209 720 | |||
Totaux | 771 | 1 437 | 1 618 720 |
Quotients nutritifs | Porcs | Canards | Poulets |
Bangui-La Landjia | 3,1 à 4,6 | 5,0 à 5,2 | 3,8 à 4,0 |
Bouar | - | 4,1 | (4,0) |
Bambari | 3,6 | N.A.* | - |
Les canards sont laissés en liberté sur la station pendant la journée et parqués le soir (non alimentés)
Année 1983 poste | Total recettes | Total dépenses | Profit/perte (+) (-) | Profit/dépense par année (%) |
Poissons | 2 096 657 | 1 712 270 | + 384 387 | + 22 |
Porcs | 3 646 865 | 3 406 469 | + 240 396 | + 7 |
Canards | 2 353 626 | 1 978 000 | + 375 626 | + 19 |
Poules | 2 074 391 | 2 354 939 | - 280 548 | - 12 |
Meunerie | 709 320 | 573 632 | + 135 688 | + 24 |
Totaux | 10 880 859 | 10 025 310 | + 855 549 | + 9 |
1er semestre 1984 - poste | Total recettes | Total dépenses | Profit/perte (+) (-) | Profit/dépense sur le semestre |
Poissons | 3 232 721 | 1 671 039 | 1 561 682 | + 93 |
Porcs | 2 102 605 | 1 955 745 | 146 860 | + 8 |
Canards | 1 499 427 | 1 352 904 | 146 523 | + 11 |
Poules | 2 218 541 | 1 733 787 | 484 754 | + 28 |
Meunerie | 762 975 | 748 032 | 14 943 | + 2 |
Totaux | 9 816 269 | 7 461 507 | 2 354 762 | + 32 |